Ce Blog sera un lieu d'échange pour tous ceux intéressés par la Communication des Sciences.
La Science compliquée, inaccessible et ennuyante ... ?
CommScie ne sera pas comme ça !
6 ans après le Prix Nobel pour cette découverte, je me pose la question, où en sommes nous réellement aujourd'hui concernant les
applications du Graphene? Autrement dit : Does Graphene live up to its hype ?
Avez vous des exemples ? N'hésitez pas à les communiquer sur ce blog ou directement par email ! Au plaisir de vous lire et à bientôt pour un article plus long !
Ont-ils flairé une nouvelle source d’antibiotiques dans le nez?
Andreas Peschel et Berbhard Krismer de l’université de
Tübingen en Allemagne ont trouvé et isolé un nouveau antibiotique
produits par des bactéries présentes dans le nez d’un tiers des humains :
la Lugdunine. Cette substance serait le premier anti-biotique découvert
dans le corps humain et les chercheurs pensent avoir trouvé « une piste
pour mettre au point une toute nouvelle classe d'antibiotiques ».
Les
bactéries, Staphylococcus lugdunensis, nichées dans la fosse nasale
sont, en effet, capables d’agir contre plusieurs bactéries pathogènes,
dont les Staphylococcus aureus (staphylocoque doré). Les chercheurs de
cette découverte ont présenté leurs résultats à laconférence ESOF 2016et
dans la revue Nature. Ils se sont intéressés à la
concurrence que les bactéries se livrent entre elles. Leur terrain de
recherche ? Les nez de 187 patients. En analysant les prélèvements
nasaux, ils se sont aperçus que les personnes abritant en leur nez la
souche lugdunensis étaient bien moins susceptible d'héberger la bactérie
pathogène du staphylocoque doré. En effet, sur les 187 échantillons, 11
présentaient un staphylocoque doré (soit près de 6%). Mais chez les
personnes qui ne présentaient pas de staphylococcus lugdunensis, ce taux
montait à près de 35%.
Pour l’instant la lugdunine n'a pas
encore été testée chez l'homme. Toutefois, elle constitue une piste
sérieuse et originale dans la mise au point de nouveaux antibiotiques, indispensables
pour lutter contre la résistance de plus en plus importante des
bactéries aux antibiotiques existants.
Une autre chercheuse, Lydia Bourouiba du MIT s'attaque à la physique de l'éternuement. Allez voir la vidéo ici :
Connaissez-vous ces moments où
on cherche un mot particulier, dans notre langue maternelle ou dans une
langue étrangère ? On sait qu'il est là, mais où le trouver ? Des
chercheurs autours Jack Gallant de l’université de Berkeley ont pris
cette question dans l’autre sens, en définissant une cartographie
montrant quelle partie du cerveau réagit au son de certains mots. Pour
cela, ils ont utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle
(fMRI) afin d’en étudier l’action sur les cortex cérébraux.
Le résultat est étonnant, et donne lieu au premier dictionnaire du cerveau en 3D. A explorer en vidéo!